- Est en haut des escaliers -
- Habillée en rouge et noir
-
Si l'on m'avait conseillée,
J'aurais commis moins d'erreurs,
J'aurais su me rassurer,
Toutes les fois que j'ai eu peur,
- Va doucement mais prends un ton rebelle -
Je me serais blottie au chaud,
A l'abri d'un vent trop fier,
Et j'aurais soigné ma peau,
Blessée par les froids d'hivers,
J'aurais mis de la couleur,
- Descends les marches -
Sur mes joues et sur mes lèvres,
Je serais devenue jolie.
J'ai construit tant de châteaux,
Qui se réduisaient en sable,
J'ai prononcé tant de noms,
Qui n'avaient aucun visage,
Trop longtemps je n'ai respiré
Autre chose que de la poussière,
Je n'ai pas su me calmer,
- Monte sa voix, est à son maximum niveau interprétation -
Chaque fois que je manquais d'air,
Mes yeux ne veulent plus jouer,
Se maquillent d'indifférence,
Je renie mon innocence.
- Est arrivée au milieu du plateau -
En rouge et noir, j'exilerai ma peur ;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
En rouge et noir, j'afficherai mon cœur ;
En échange d'une trêve de douceur,
En rouge et noir, mes luttes mes faiblesses,
Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent ;
En rouge et noir, drapeau de mes colères,
Je réclame un peu de tendresse.
- A tout donné sur ce couplet autant vocalement que question interprétation -
Si l'on m'avait conseillée,
Tout serait si différent,
J'aurais su vous pardonner,
Je serais moins seule à présent,
Somnambule j'ai trop couru,
Dans le noir des grandes forêts,
- Avance, est arrivée au bout de la scène -
Je me suis souvent perdue,
Dans des mensonges qui tuaient,
J'ai raté mon premier rôle,
Je jouerai mieux le deuxième,
Je veux que la nuit s'achève.
- Ne bouge plus, a un visage impassible -